Cécile Charpentier s'est rendue plusieurs fois en Chine en 2007 et 2008, afin de restaurer des peintures européennes du XVIe au XVIIe siècle, pour une exposition itinérante de chef-d'œuvres des Maîtres Européens, organisée par la société Euroasia Art.
Cette exposition a d'abord été présentée à Hong-Kong, puis à Shanghaï et à Pekin. La restauratrice s'est rendue dans ces 2 dernières villes pour restaurer des œuvres ayant souffert du transport et des modifications climatiques.
Musée de l'Urbanisme à Shanghaï
Les œuvres anciennes, en particulier les peintures sur panneaux de bois, nécessitent une hygrométrie stable et un climat moyennement sec. En Chine, le climat est très variable d'une ville l'autre : à Hong Kong, il peut faire très humide (90% d'humidité relative) et à Pékin il peut faire très sec (40% d'humidité relative). C'est lors du changement d'environnement climatique que les peintures sur bois peuvent se dégrader. Il est donc impératif de veiller à garder une hygrométrie stable, (au alentour de 60% d'HR) pour les conserver en bon état.
A la suite de ces voyages, Julia Wang, journaliste et associée de la société Euroasia Art, a rédigé un article relatif à l'investissement et l'expertise des œuvres d'art, paru dans un journal sur l'investissement des œuvres d'art en Chine.
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Julia Wang devant le Musée des Beaux-Arts de Shanghaï
Buste de femme, Huile sur toile, 64 x 54 cm
- Refixage de la couche picturale
- Masticage des lacunes
- Réintégration picturale
- Harmonisation du vernis sur l'ensemble du tableau