Étude préalable à la restauration du chœur de l'Église Notre-Dame de Lorette.
Réalisation d'une cartographie des altérations et couverture photographique.
Vue de la coupole
Ville de Paris - Sous Direction du Patrimoine et de l'Histoire
Direction des Affaires Culturelles
Conservation des œuvres d'art religieuses et civiles
16 rue des Blancs Manteaux 75004 Paris
Restaurateur de peinture et Mandataire : Cécile Charpentier
Co-traitant : Guillaume Bénard-Tertrais
Sous-traitants : Giovanna Carravieri, Aurélia Garnier Lienart, Lucia Tranchino
Stagiaire : Pauline Libert
Il s'agit d'une étude visant à établir le programme des travaux de restauration et l'estimation des délais d'exécution nécessaires à l'élaboration des marchés de restauration de l'ensemble des décors peints du chœur.
Elle porte sur toutes les zones (planes, moulurées ou sculptées) de l'ensemble des parois du chœur présentant un décor peint, quelque soit leur support.
Le chœur rassemble différentes œuvres indépendantes et un ensemble de peintures décoratives sur les articulations architecturales.
La coupole représente la Translation de la maison de Lorette peinte par Pierre Delorme en 1835-1837. (Diamètre : 7,20 m environ)
Réalisation de l'étude sur l'échafaudage sous la coupole
Une consolidation des parties les plus endommagées du chœur a été menée en même temps que l'étude préalable à la restauration.
Il s'agissait de conserver au mieux la matière originale en attendant la prochaine restauration.
Sous la coupole représentant La Translation de la maison de Lorette, refixage des soulèvements
de la couche picturale.
Détails représentant une partie du décors d'un des écoinçons ornant le tambour de la coupole :
1. Écaillage de la couche picturale et efflorescences salines survenues à la suite de problèmes d'infiltration d'eau.
2. Soulèvements et écaillage de la couche picturale
Vue de la nef et du chœur de l'Église Notre-Dame de Lorette avec le cul-de-four de l'abside,
peint par François-Edouard Picot (1786-1868) en 1836, représentant Le couronnement de la Vierge
sur fond d'or. (9 mètres de diamètre environ)
Les problèmes d'humidité ont provoqué les dégradations des joints de mortier et de l'enduit entraînant des soulèvements et chutes de matières.
Les soulèvements se trouvent essentiellement autour des lacunes et des fissures.
On remarque également de nombreuses fissures survenues à la suite de problèmes structurels provoqués par les mouvements du bâtiment.
Il y a des fissures qui ont été mastiquées et retouchées lors des interventions passées, ainsi que d'anciens enduits qui ont été dégradés et grossièrement restaurés.
Détail du Couronnement de la Vierge en cours de consolidation.
Schémas montrant les différentes dégradations. Réalisés par E. Kandel Fron.
Pour connaître les éléments constitutifs des peintures, nous avons effectué des micro-prélèvements afin de les faire analyser par un laboratoire : une étude par spectrométrie infrarouge des liants des couches picturales a été menée, afin de différencier les liants à base de cire des liants à base d'huile.
Extrait du rapport du laboratoire.